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Oignon du pied : attention danger pour le sportif

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Avez-vous déjà entendu parler de l’hallux valgus ?
C’est ce gros oignon situé sur le pied au niveau de l’articulation du gros orteil et qui empêche 1 français sur 10 de se chausser correctement et un sportif à réduire considérablement son activité hebdomadaire.
A un certain stade, il ne reste souvent que la chirurgie pour soulager le patient et permettre une reprise de l’activité sportive et le port de chaussures.
LOCALISATION DE LA PATHOLOGIE
La déformation que l’on nomme vulgairement « l’oignon se situe au niveau de l’avant du pied.
Comme chacun peut le constater en regardant vers le bas de sa jambe, le pied est constitué de 5 orteils comprenant chacun 3 phalanges sauf pour le plus gros qui lui n’en présente que deux.
Chacun orteil est relié par une articulation à un os que l’on appelle, un métatarsien.
L’ensemble formant un rayon.
L’ hallux valgus concerne le premier rayon, c'est-à-dire le premier métatarsien et le gros orteil.
Le métatarsien pour diverses raisons va progressivement entamer une déviation vers l’intérieur du pied entrainant une rotation par glissement du gros orteil (hallux) vers l’extérieur (valgus).
Les liens latéraux (interosseux) permettant de maintenir en place l’alignement horizontal du premier rayon ne sont plus efficaces.
Progressivement le gros orteil va venir se rapprocher du second orteil et un rapport de force entre les deux va s’exercer.
Naturellement le gros va prendre l’ascendant sur le petit et obliger se dernier à se déformer.
Le second orteil va se soulever formant une griffe, laissant le champ libre au plus gros qui a tout le loisir de continuer sa lente progression pour pourquoi pas dans les cas les plus extrêmes former un angle droit avec son métatarsien.

 

Il existe un angle radiologique qui détermine le seuil pathologique de l’hallux valgus.
Cet angle est calculé entre la première phalange du gros orteil et son premier métatarsien.
A dessus de 15°à 20, on peut considérer l’hallux valgus comme pathologique.
Dans la pratique quotidienne, on s’aperçoit qu’un nombre important de sportifs peut souffrir en deçà de ces valeurs théoriques.

 

POURQUOI MON GROS ORTEIL SE DEVIE ?
 
Existe –il une prédisposition féminine ?
Il s’avère que différentes études tendent à démontrer que sur 100 hallux valgus 5 concernent l’homme et 95 la femme.
Cette disproportion ne tient surement pas compte du choix plutôt très contraignant pour le pied des chaussures (bout pointu et talon haut) des femmes.
Néanmoins la souplesse ou la laxité articulaire chez le sujet féminin peut aussi expliquer cette différence.
Existe-t-il une prédisposition congénitale ?
 
L’hallux valgus n’est pas à proprement parlé une pathologie héréditaire qui se transmet de père en fils.
Cependant on retrouve dans un tiers des cas une tendance familiale à cette déformation.
 
ALORS ?
Alors les causes sont multiples et pas souvent identifiées
Pourtant la recherche de la cause de cette déformation est primordiale pour lutter contre l’évolution et surtout dans le cas d’un geste chirurgical prévenir une récidive.
On peut noter comme principale :
Le pied plat ou le pied valgus (la plus fréquente) qui entraine une rotation de l’ensemble du pied vers l’intérieur et dès lors une rotation du gros orteil sur son axe en pronation et en valgus.
Plus le pied sera en pronation plus l’hallux valgus sera présent et non corrigeable.
 
D’autres anomalies squelettiques peuvent être à l’origine de cette déformation, notamment la classification morphologique de l’avant pied.
 Il en existe trois :
Le pied grec qui représente 11% se caractérise par un second orteil plus long que le premier
Le pied égyptien (62%) montre un premier plus long que le second et enfin le pied carré (27%) aligne les trois premiers orteils.
On retrouve dans le carre et l’égyptien par la présence d’un premier orteil imposant un nombre important d’hallux valgus.
 
Citons également en bref
Déformation de l’articulation du premier rayon et plus particulièrement des surfaces articulaires
Déséquilibre entre les muscles responsables des mouvements latéraux du gros orteil
Micro traumatisme ou vrai choc important lors de la pratique d’un sport
Port de chaussures trop étroites et trop petites ou avec un talon trop haut.
 
EVOLUTION DE L’HALLUS VALGUS    /    FORMATION DE L’OIGNON  
L’hallux valgus se caractérise en dehors de la déformation visible par la formation sur la face interne du pied au niveau de l’articulation d’une excroissance que l’on nomme « exostose » ou plus vulgairement, oignon.
Elle correspond à une vraie tumeur bénigne qui est stimulé par le frottement répété de la surface cutanée sur la chaussure.
Au fur et à mesure de la contrainte mécanique l’oignon augmente de volume qui engendre plus de frottement.
C’est l’histoire du serpent qui se mort la queue.
Il existe un vrai mécanisme inflammatoire à la fois cutanée mais également de l’ensemble de l’articulation.
Il arrive parfois que le médecin du sport soit obligé lors de la formation d’une bursite de ponctionner du liquide pour soulager le sportif.
Ce phénomène de bursite sous cutané sur l’oignon récidivera tant que le trouble mécanique de frottement subsistera.
 
Il existe plusieurs stades de l’évolution de l’hallux valgus et de l’apparition de l’oignon sur la face interne de l’articulation.
 
Dans un premier temps, en consultation le sportif nous demande de regarder son pied car depuis plusieurs semaines il ressent une douleur sourde au niveau du gros orteil.
Il a du mal à délimiter et surtout à situer sa douleur.
Il ressent également une petite raideur lors de la course et des déplacements latéraux.
L’examen clinique est assez pauvre car on ne trouve pas de signes visuels.
Tout au plus effectivement une petite raideur et une petite déviation de gros orteil associé à une petite tuméfaction latérale.
A ce stade la prévention et le conseil du praticien est primordial car on peut limiter par des conseils et des corrections éventuelles du pied l’évolution de la déformation.
Un examen clinique du patient est obligatoire.
Le second stade est déjà beaucoup plus pathologique.
Le sportif décrit exactement la localisation et l’intensité des douleurs.
La gêne devient significative et le rendement sportif est problématique.
 
Le sportif doit dans certains cas mettre un terme provisoirement à sa pratique sportive et parfois être gêné pour le port de chaussures de ville.
A l’examen la déformation est présente et l’oignon apparait avec des signes cutanés inflammatoires.
La mobilisation du gros orteil est douloureuse lors de l’abaissement et des mouvements latéraux
Le patient à l’impression d’une pression permanente de son gros orteil et surtout d’une tension de ses tendons qui obligeraient la déviation
On voit sur les faces plantaires la formation d’hyperkératose souvent associé à des hématomes sous cutané très douloureux pour le sportif.
Celles- ci sont situées toujours au niveau de faces latérales et internes des articulations du gros orteil.
La face latérale de l’ongle du gros orteil en regard du second peut connaitre des épisodes d’ongles incarnés par conflit.
 
Il existe parfois un stade deux bis ou la déformation évolue tranquillement sans causer la moindre douleur et ce pendant des années

 

Le troisième stade est celui de l’oignon :
 
La déformation est bien installée, l’oignon rayonne par son ampleur et sa couleur rouge vive.
On peut même palper ce beau spécimen et apprécier une petite zone contenant un liquide qui peut faire penser à un matelas à eau.
Nous ne sommes plus au stade de l’examen visuel mais souvent à celui des bilans complémentaires.
Le patient souffre et l’arrêt total du sport est nécessaire car en plus de la douleur du gros orteil apparait un autre signe de souffrance.
Le deuxième orteil et dans son prolongement son articulation avec le métatarsien.
Nous appellerons ce dernier, syndrome d’instabilité du deuxième rayon.
Ce syndrome qui évolue en permanence va devenir insupportable.
Le sportif va par la douleur stopper ses entrainements et découvrir que ses déplacements quotidiens sont perturbés.
 
Nous demanderons l’aide du radiologue afin de vérifier par l’échographie ou l’IRM l’état de la capsule articulaire et de la plaque plantaire.
 
Observer votre pied 

 

Dans cette troisième phase vous pourrez apprécier qu’en plus de la rotation du gros orteil et de la formation de l’oignon, les deuxième et troisième orteils ne se supportent plus.
En effet le second va épouser le premier pendant que l’autre va venir embrasser le quatrième décrivant lors de la mise en charge du pied sur le sol un beau   V.
Malheureusement celui-ci ne signifie pas la victoire contre l’évolution de la pathologie, mais plutôt une souffrance des deux orteils.
Nous sommes proches de la luxation complète de l’articulation du deuxième orteil
 
ULTIME ETAPE DE L’EVOLUTION
 
Le Pied Complexe
Le gros orteil continue à faire son travail et oblige le second à continuer à se soulever pour au final se luxer complètement entrainant un déséquilibre complet de l’ensemble de la palette métatarsienne.
Les douleurs sont totales sur l’avant du pied mais également sur l’articulation de la cheville et par extension sur le membre inférieur.
Le pied étant complètement désorganisé (griffes d’orteils, avant pied déformé…) la posture et la marche sont trouve affectées.
De plus l’apparition de zone d’hyperkératoses sur l’avant du pied et de cor complique le chaussage.
Nous sommes au stade de l’intervention chirurgicale.
 
QUE POUVEZ-VOUS FAIRE POUR MOI DOCTEUR ?
 
C’est la question qui revient sans cesse car pour le sportif cette évolution de la pathologie est un vrai désordre dans la pratique de son activité
 
Le meilleur traitement reste sans nul doute la prévention :
 
Tout d’abord le choix des chaussures de ville mais également de sport.
Le sportif doit faire attention ou se faire conseiller dans l’achat de son matériel plantaire.
Le pied large va privilégier les chaussures possédant différentes largeurs comme pour la course à pied les New Balance.
Les personnes montrant un gros orteil d’un volume exagéré vont éviter les chaussures de sport plutôt pointues.
Les sports comme le football, le rugby, le patin à glace, et le vélo sont considérés comme favorisant l’évolution de l’hallux par la forme de la chaussure (très pointue et très fine).
Enfin il est important de faire corriger tous les troubles de la mécanique par le port d’orthèses plantaires confectionnées par un podologue après un examen clinique statique et dynamique.
Le port de ses orthèses devra être installé à la fois dans les chaussures de ville et de sport.
 
Les soins de pédicurie sont aussi indispensables afin de permettre au sportif de combattre toutes les pathologies cutanées. (Cor, durillons, ongles incarnées….)
Enfin dans les tous premiers stades de l’évolution le patient pourra être amené à consulter à kinésithérapeute afin de lutter contre les rétractions et mobiliser l’articulation du gros orteil pour redonner une souplesse à l’ensemble du premier rayon.
 
Aux stades 2 et 3 la situation devra être prise en charge très sérieusement pour éviter la sentence chirurgicale.
Le port des semelles orthopédiques devient primordial pour soulager le patient notamment de la douleur du deuxième rayon.
Encore une fois celles-ci se fera dans le port quotidien et dans la pratique sportive.
La douleur devra guider le patient mais en règle générale si l’orthèse est toléré, le sportif sera totalement soulager et pourra reprendre une activité sportive complète.
 
Mais attention, la disparition des symptômes est trompeuse car chez plus d’un sportif sur deux, on observe un arrêt du port de l’appareillage au bout d’un an.
Il faut comprendre que cela entraine immédiatement une reprise de l’évolution et une réapparition des douleurs.
La kinésithérapie est toujours de mise.
 
La sentence chirurgicale est à réserver quand tous les autres traitements ne permettent plus de soulager le patient.
Cette chirurgie qui conserve encore de nos jours une réputation de délicate et douloureuse est maintenant tout à fait réglée et n’a plus rien à voir avec celle qui était pratiquée il y à quelques années.
Les progrès sont considérables et les suites opératoires ne sont plus douloureuses.
Les résultats sont bons et même très bon et ce dans un nombre croissant de cas.
La durée de séjour est de 2 à 3 jours avec une reprise de la marche dès le troisième jour.
Le principe de l’intervention est un repositionnement du premier rayon et un travail d’alignement du second avec  mise en place dans la plupart des cas de matériel d’ostéosynthèse (vis, broches…).
 
Pour le sportif cette intervention doit être effectuée dans les cas les plus extrêmes car même si l’arrêt de l’activité sportive est réduit, il n’en demeure pas moins que notamment pour la pratique de la course à pied, de l’athlétisme en général et des autres sports dans lequel le pied doit être stable, le sportif va connaitre pendant un temps assez long des problèmes posturaux consécutifs à la modification de l’assise plantaire.
QUESTIONS FREQUENTES LIEES A L’INTERVENTION
 
Quand pourrais-je remettre mes chaussures ?   Au bout de 6 mois suivant le type d’intervention il est généralement possible de chausser des chaussures de ville classiques
 
Peut-on opérer les deux pieds à la fois ? Il est tout à fait possible d’opérer les deux pieds à la fois même si pour la reprise de la marche la difficulté sera plus importante.
De plus parfois on a le courage pour un mais pas pour le deuxième
 
Est-ce douloureux ? Grace à une meilleur prise en charge de la douleur, le patient ne souffre plus du tout
 
Quand pourrais- je reprendre une activité sportive. La natation est autorisée au bout du 30 ème jour
Le vélo peut débuter lors du 45 ème.
Les sports d’impulsion type course à pied, tennis, foot à partir du 4ème mois à condition que les douleurs soient absentes.
Pour le sportif de haut niveau il faut compter 6 mois.
 
 
 

Olivier HOMAGE. - 17 février 2011.

Conflits d'intérêts : l'auteur ou les auteurs n'ont aucun conflits d'intérêts concernant les données diffusées dans cet article.

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